Compte-rendu : Alexandre Francony (Terminale S).

Visite du camps Auschwitz Shoah
Tombeau du mémorial de la Shoah à Paris

Lors de notre arrivée, nous avons commencé par observer le “Mur des noms”, qui est un espace de mémoire sur lequel sont gravés les noms, prénoms et dates de naissance des 76.000 Juifs français qui ont été déportés sur les 300.000 présents en France. Le mémorial de la Shoah est assez récent, il a été inauguré en 2005. Il possède une fonction mémorielle, afin que l’on se souvienne des morts de la déportation juive et il sert aussi de bâtiment d’archives, comme nous avons pu le voir dans l’une des salles du sous-sol dans laquelle il y avait une quantité incroyable de fiches, chacune parlant d’un juif déporté. Différents documents liés à la France ont été récupérés et rassemblés clandestinement pendant la guerre, et toutes ces données ont été appelés “fichiers Juifs”. La Shoah est devenue un génocide reconnu grâce aux témoignages, aux documents et aux historiens.

Voyage à l'étranger élèves du lycée
Mémento “Qui est juif?”

Nous avons appris que le témoignage d’Esther Sénot ne représentait qu’une minorité de l’histoire des déportés car très peu ont pu rester en vie à Auschwitz. Sur les 76.000 Juifs déportés depuis la France, seuls 3943 ont pu rentrer en France, soit moins de 3% des déportés (es résistants déportés ne sont pas gazés, c’est l’opération “nuit et brouillard”, ils sont déportés pour aller travailler dans les camps de concentrations jusqu’à la mort à cause des conditions de vie). Le mémorial contient au sous-sol un tombeau symbolique pour tous les déportés non identifiés ou non retrouvés : il y a une grande étoile de David formant un symbole Juif servant de lieu de recueillement. Sur un mur en face de celui-ci est écrit un extrait en Hébreu de l’Ancien Testament : “Regardez et voyez s’il est douleur pareil à ma douleur. Jeunes et vieux, nos filles et nos fils fauché par le glaive”.

Pour l’anecdote, Simone Veil et son mari ont vu leurs cercueil déposés à côté de ce Tombeau pendant 2 Jours. Lorsque le mémorial à ouvert pendant ces 2 jours, il y avait de la queue jusque dans la rue. Plus tard dans la visite, notre accompagnatrice nous a expliqué comment les juifs ont été déportés puis massacrés. Tout d’abord elle nous à montré un mémento dans lequel était déterminé qui est juif dans la France de Vichy.

Maquette du Ghetto de Varsovie exposée au Mémorial de la Shoah à Paris

 

Ainsi nous pouvons voir que le caractère “juif” est héréditaire selon Vichy : avoir 3 grands-parents juifs signifie que nous somme juifs selon ce texte. Nous avons pu apprendre que les juifs ont dû se faire recenser, eux et leurs biens, ce qui a facilité les rafles. La première rafle en France a lieu en 1941 et est dirigé contre les juifs étrangers uniquement afin de ménager l’opinion publique. En 1942, La rafle du Vel d’hiv est la première rafle contre les enfants et les femmes, c’est la première fois qu’ils sont déportés. Par la suite nous avons pu voir une reconstitution en maquette du ghetto de Varsovie. L’objectif d’un ghetto était d’enfermer les juifs considére » comme des “parasites” par les nazis, on parle alors d’une “mise en quarantaine” selon les Nazis. Ce sont depuis ces ghettos que les Juifs de Pologne seront déportés vers les centres de mise à mort, ainsi 98% des Juifs Polonais sont assassinés.

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